La peinture à la gouache

Publié le : 04 mars 20193 mins de lecture

La gouache est une technique simple à manipuler si vous compreniez son emploi. C’est une peinture à l’eau pareille à l’aquarelle sauf qu’elle est plus opaque. Le mot « gouache » signifie également à la fois le matériau et le résultat, comme toutes les méthodes artistiques.

Sa composition

La gouache est constituée de pigments colorés, d’eau et de liant (la gomme arabique). Son rendu est mat, soyeux, aux teintes intenses. De par son épaisseur, elle se réalise en superposant les couches : mouillé sur sec, on étend des éléments sur une couleur déjà asséchée. Chacune des teintes demeure écartée de la précédente. Mouillé sur mouillé : une couleur est posée sur la précédente encore mouillée. Cette méthode cruciale requiert précision et rapidité.

La dose de l’eau varie selon le résultat qu’on veut avoir. En diluant la gouache, on se rapproche de l’aquarelle et on peut préparer des lavis. Une composition normale diluée correctement doit être souple, quand vous agitez un pinceau plein de peinture, une seule goutte doit tomber.

Les détails et la texture

D’abord, il faut un dessin au crayon pour placer les grands fonds. Ensuite, on doit peindre ces grands fonds du décor après les grands aplats. Et enfin, vous pourrez inventer du relief en allongeant une succession d’éléments de lumières et d’ombres. Pour clarifier une couleur, ajoutez du blanc : enlevez une zone de la couleur d’avant et inventez une teinte neuve. Vous pourrez également ajoutez de l’eau : la teinte se détériore et s’affaiblit en opacité.

Même si la peinture est opaque, cela ne veut pas forcément dire qu’elle est uniforme. Quelques méthodes donnent un rendu plus vrai que nature aux plantes, surfaces minérales. Si vous voulez inventer des ondulations avec un peigne, jetez des gouttelettes de peinture en pliant les poils d’une brosse à dents pour dynamiser une mer ou une végétation.

Certaines erreurs à ne pas faire

Il ne faut pas mettre trop de couches épaisses car ces empâtements risquent de s’effriter. Il vaut mieux tout enduire d’un aplat neuf plutôt que d’ajouter des lumières et des ombres pour atteindre une masse concluante. On doit tourner notre œuvre pour le voir sous tous les angles. Quelques erreurs sont quelquefois apparentes à l’envers ou de côté. Il faut avoir une vue d’en haut, en reculant un peu vous verrez bien la différence. Vous ne devez pas mettre trop de blanc à vos couleurs car en séchant, elles deviennent pâles. Chargez convenablement votre pinceau pour faire vos aplats seulement en une fois.

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